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vendredi 11 octobre 2013

1685 : de notre correspondant à Marseille

Entre deux reconnaissances de dettes, Jean-Louis Guey, bourgeois de la ville de Marseille nous signale dans son LIVRE DE RAISON :
Le roy de France a donné un ares qu'huguanaus de la religion prétendeue et reformée quy ce trouveron dans la France, de renonsier a sa mauvaise loy de Calvin et Luter, et de se faire de la notre dans huit jours pour tout delay, à paine de confiscation de biens et les hommes en galères et les femmes envoyées a l'Amérique. 
Et le segon novambre 1685, jour du saint dimanche est arrivé en cette ville cent cavaliers dit dragons, avec les nom des huganaus abitant en cette ville, allant a cheval a chasque maison des dis huganaus luy dire, de par le roy, sy veulen obey a lares du roy ou allé des a presant en galere et leur femme a l'Amérique; pour lors voyant la resolution du roy, criant tout a aute vois vive le roy et sa sainte loy catolique, apostolique et romaine, que croyons tous et obeyrons a ces commandemans, dont messieur les vicaires y chascun a sa paroisse, les ont receus comme enfans de léglise et renoncer a Calvin et Luter.
 Mons. le grand vicaire les obliga dasister tous les dimanches au prone, chascun a sa paroisse, et les vicaires, avant dacomancer le prone les apella, chascun par son nom, et heux répondre
tout aute vois: Mons. suis isy,

dimanche 6 octobre 2013

817 : Et au IXème siècle, où étiez vous ?

Saint-Martin n'existait peut-être pas en tant que tel, mais,son terroir était déjà peuplé, et cultivé. C'est ce que nous apprend le polyptyque de Wadald / Vadalde /Guadaldus que vous trouverez ici . L'évêque Wadald avait fait recenser les biens de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille et leurs revenus. Parmi ces biens, on trouve la Villa Marciana. Telle est sa description : 
Discriptio de Villa Marciana, factum temporibus domno Vuadaldo episcopo
  1. Colonica in medio in valle apsta I
  2. Colonica in Leviriaga apsta I ad requirendum
  3. Colonica in Ribas apsta I
  4. Colonica in Cadaneto apsta I
  5. Colonica ad Pargarinnarias  apsta I
  6.  Colonica ad Marciana, ad Petro, apsta I
  7. Colonica in Amanolatis apsta I                                       c'est nous, ici !!!!
  8. Colonica in Lubinianicus apsta I
  9. Inibi colonica super roca apsta I
  10. Colonica in Corviliatis apsta I
  11. Abet ibidem pasco nummos II, et ipso presbiterato ab integritate
  12. Eusebia baccalaria, Teudisia baccalaria
  13. Fiunt in summa colonice XI
  14. Dominica filia baccalaria, Teodisiasa, filia baccalaria

samedi 5 octobre 2013

1418 : Jacquette de Four vend Saint-Martin de la Brasque !


Nous avons vu que Etienne Bruni fut arrêté en 1416. On ne sait pas quel fut le destin de la seigneurie de Saint-Martin à son arrestation (ou avant). Toujours est-il qu’en 1418, elle appartient à Jacquette de Four.
Qui est-elle ? l’épouse de Jean Garrelli, serviteur de la reine Yolande (épouse de Louis II d’Anjou et mère de Louis III d’Anjou, comtes de Provence).
Et qui l’achète ? Le haut et magnifique Seigneur Pierre de Venterol qui a donné procuration à Bernard Goirand et Barthélémy Valori, pour procéder en son nom à l’achat des seigneuries de Saint-Martin de la Brasque, Lourmarin et la Roche d’Espeil.
( Source : Saint Martin de la Brasque, par Jean Pierre Muret, Elizabeth Sauze )
On ne sait pas qui était Bernard Goirand, en revanche, on ne présente plus Barthélémy Valori : maître de l’hotel de la reine Yolande.
Le Seigneur Pierre de Venterol, conseiller de la reine Marie de Blois, du roi Louis II, de la reine Yolande et du Roi Louis III, joua un rôle illustre dans l’histoire de notre région. Faites une recherche sur son nom et vous serez vite convaincus !
Sa fille unique, Belette, épousa Baudet d’Oraison, Chevalier, Seigneur d’Oraison & de Clumans le 26 Novembre 1390. Ils eurent pour enfant Elzear II d'Oraison, Seigneur de Cadenet, Piévert, Oraison .. Histoire héroique et universelle de la noblesse de Provence Par Artefeuil, Louis Ventre